Petit Lexique de Géobiologie…… Circuits neuronaux et plasticité cérébrale.
Définition. Au fil de mes articles depuis plusieurs années, vous avez pu comprendre que la géobiologie utilise de plus en plus du matériel technologique pour objectiver incontestablement la présence dans un lieu de certains phénomènes. C’est le cas par exemple des invisibles ondes électromagnétiques. Le seul problème reste dans l’interprétation de leur impact, selon que l’on se réfère aux normes en vigueur ou aux préconisations de prévention prudente. A chacun de juger.
Mais, pour certains phénomènes, il n’existe toujours pas d’appareil technologique pour les objectiver et la détection biosensible reste la seule solution. Alors vient la sempiternelle question : don ou pas don ? Qui est capable de percevoir avec son corps ?…
Voici une explication très schématisée, issue de ma compréhension des neurosciences et très imagée par l’emploi d’une comparaison entre notre cerveau et une forêt.
Si nous nous trouvons devant une forêt vierge, pour la pénétrer, il nous faut débroussailler pour créer un sentier. Plus nous allons emprunter ce sentier et plus il va être praticable. Mais si nous ne l’utilisons plus, la végétation va reprendre le dessus et ce sentier va disparaitre.
Dans le cas du cerveau, à notre naissance il existe déjà des «sentiers ». Et tout au long de notre vie de nouveaux vont être créés par l’apprentissage et la répétition ou disparaitre parce qu’ils ne sont pas utilisés : cela se nomme la plasticité cérébrale. Et pour nommer plus scientifiquement ce qui a été nommé précédemment « sentier », il s’agit des « circuits neuronaux », constitués par des neurones assemblés entre eux pour exécuter une tâche bien spécifique.
Ainsi, si nous avons dans nos ancêtres un sourcier, une magnétiseuse ou toute autre personne ayant développé sa sensibilité, nous possédons à notre naissance un « sentier » correspondant. Nous aurons alors plus de facilité pour accéder à notre biosensibilté. Mais si tel n’est pas le cas, il nous faudra créer ce sentier et cela sera tout à fait possible.
Chacun a donc la capacité d’être biosensible mais plus ou moins facilement. A noter également que parfois nous possédons ces sentiers mais nous ne les empruntons pas, par peur de l’inconnu ou par mauvaise estime de soi.
Mon conseil bien-être. Savoir utiliser son corps pour percevoir son environnement reste essentiel tant que la science n’aura pas développé des appareils de mesure pour tous les phénomènes qui nous entourent. Dans un premier temps, il s’agit de découvrir quelles sont nos pré-dispositions naturelles dans ce domaine, puis ensuite, par l’apprentissage et la répétition, développer ou renforcer ces capacités.